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EGYPTE VALLEE DU NIL. Jeudi 22 novembre au dimanche 2 décembre 2007

Publié le par André BERTON

                                     EGYPTE VALLEE DU NIL

                              Du Jeudi 22 novembre au  dimanche 2 décembre 2007.

                                                            Un peu d'histoire.

    Vers 3000 avant J.-C., les pharaons des premières dynasties unifient la Haute- et la Basse-Égypte. Considérés comme des dieux vivants, ceux-ci sont des chefs religieux et militaires, et possèdent toutes les terres. Les Égyptiens possèdent un système d’écriture (les hiéroglyphes), que les scribes utilisent pour transcrire les ordres du souverain. À partir du XXVIIIe siècle avant J.-C., les premières pyramides (à Saqqarah, puis à Gizeh) sont érigées et, vers le xve siècle, sont construits les grands temples de Karnak, de Louqsor et de la Vallée des Rois. Cette époque est notamment celle du grand pharaon Ramsès II. Hormis la tentative d’Akhenaton d’imposer le culte d’Aton, dieu solaire unique, les Égyptiens sont polythéistes, tout en privilégiant le culte du dieu solaire . Chaque dieu a une attribution particulière : Osiris est le dieu de la Fertilité et Isis veille sur les morts. 90 % de la population est paysanne et s’évertue à mettre en valeur (irrigation, construction de canaux, de réservoirs et de barrages) les limons fertiles que charrie le Nil, fleuve sans lequel le pays serait désertique. L’Égypte des pharaons connaîtra une succession d’époques brillantes, mais à l’approche de l’ère chrétienne, elle tombera sous la domination des Grecs (Alexandre le Grand et ses successeurs de la dynastie des Lagides) et des Romains. Cette période, dite « hellénistique », qui est celle entre autres des Ptolémées et de la reine Cléopâtre, sera néanmoins faste, comme en témoigne la magnificence de la ville d’Alexandrie, célèbre pour son phare et pour sa bibliothèque.

Pyramides de Guizeh. Sons et lumières.

Pyramides de Guizeh. Sons et lumières.

Pyramides de Guizeh.

Pyramides de Guizeh.

Sphinx et Pyramide de Chéops.

Sphinx et Pyramide de Chéops.

Sphinx et Pyramide de Chéphren.

Sphinx et Pyramide de Chéphren.

Sphinx et Pyramide de Chéops.

Sphinx et Pyramide de Chéops.

Pyramide à degrés de Djoser à Saqqara.
Pyramide à degrés de Djoser à Saqqara.

Pyramide à degrés de Djoser à Saqqara.

Sphinx et Pyramide de Chéphren.

Sphinx et Pyramide de Chéphren.

                                                                          Le Caire

    Le Caire est une ville très ancienne, mais c'est aussi une métropole moderne : c'est une des plus grandes villes du Moyen-Orient et les problèmes de circulation et de nuisances sonores sont là pour le prouver. Mais tant que vous ne recherchez pas la solitude, la ville aux 1000 minarets est un endroit magnifique pour découvrir l'histoire et la culture égyptiennes. (Mon avis : ce choix de destinations a été établi avant que les récents évènements politiques n’incitent de nombreux pays à émettre des réserves concernant les voyages en Égypte. Si vous avez l’intention de vous rendre prochainement en Égypte, tenez compte des risques et suivez bien les bulletins d’alertes émis par votre gouvernement).

    L’immense capitale égyptienne, Le Caire, est traversée par le fleuve du Nil. Le cœur de la ville abrite la place Tahrir et le musée égyptien du Caire, un trésor d’antiquités avec ses momies royales et le trésor du pharaon Toutânkhamon. Non loin du musée se trouve Gizeh avec ses légendaires pyramides et la statue du Sphinx, dont la construction date du XXVIe siècle av. J.-C. Dans le quartier boisé de Zamalek sur l'île de Gezira, on peut admirer une vue panoramique de la ville depuis la tour du Caire, qui s’élève à 187 m d’altitude

 

Le Caire : Que voir et que faire ?

 

Le Caire Capitale de l’Egypte, Le Caire compte plus de 7 millions d’habitants, faisant d’elle la plus grande ville d’Afrique. Bâtie au nord du pays et au bord du Nil, elle est donc toute proche du fameux site de Gizeh et de ses pyramides.

    A l’est du fleuve, se trouve la partie la plus ancienne de la ville, et à l’ouest sont construits les quartiers plus récents, avec des espaces plus ouverts. Mondialement connu pour son patrimoine historique, Le Caire offre au touriste une palette d’hébergements assez variés. Les pyramides, dont la grande pyramide de Khéops, constituent évidemment les monuments le plus attractifs, mais la ville en abrite une centaine d’autres : le rempart de Saladin, les mosquées mamelouks, les caravansérails ottomans, le palais Al-Manyal, la forteresse de Babylone, la synagogue ben Ezra, l’église Saint-Serge, en sont des exemples remarquables. Ne manquez pas de visiter le Khân al-Khalili, immense souk vieux de 600 ans, avec ses ateliers artisanaux, ses ruelles, ses marchands, ses odeurs et ses couleurs, voir mes photos nocturnes à la suite.

Plusieurs musées méritent d’être découverts : citons par exemple le Musée d’Art Islamique, le Musée Mahmoud Khalil, le Musée Copte, et la Townhouse Gallery pour des expositions contemporaines de qualité. Malgré l’aspect grouillant et bruyant de la ville, vous serez à coup sûr séduit par l’accueil des Cairotes et leur sourire plein d’humour.

    Quelques vues du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Souk Khân al-Khalili la nuit..

Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..
Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..

Quelques unes de mes photos du Caire et des Mosquées le jour et le Souk Khân al-Khalili la nuit..

    Vol matinal vers Louxor le 25 novembre 2007.

 

    Croisière sur le Nil à bord du Crown jubilee. C'était sublime. Un pont extérieur sur le haut du bateau où l'on prenait le thé à 17h Les trois repas servis dans la salle à manger luxueuse par du personnel très attentif et serviable. Une cuisine Européenne et aussi locale au top niveau. Une organisation hors pair pendant tout le voyage par Jet tours. Nous avons visité tous les sites qui vont suivre dans cet article. Vous n'en verrez qu'une petite partie, tant les photos que nous avons faites sont nombreuses. Ci après le Crown Jubillee.

Photo de cet établissement dans la galeriePhoto de cet établissement dans la galeriePhoto de cet établissement dans la galerie

                              Installation dans le bateau Crown Jubilee. Et visite de

                                                                         KARNAK

 

    

Les Temples de Karnak
L'Origine Du Temple De Karnak

 

Les origines de Karnak remontent au Moyen Empire, comme L'attestent les vestiges datant de Sésostris Ier, souverain d'Egypte qui régnait vers la fin du 20ème siècle avant notre ère, l'état de conservation remarquable du temple et la précision des renseignements recueillis ont permis aux archéologues de reconstituer l'évolution du complexe monumental le plus imposant de Haute-Egypte. Pendant plus de deux millénaires, des bâtisseurs ont construit progressivement, au prix de modifications et d'extensions multiples, le plus grand temple de l'Antiquité. A partir du début du Nouvel Empire, après l'invasion des Hyksos, lorsque Thèbes devint la capitale de l'Egypte reconquise, le grand temple d'Amon prend un développement exceptionnel. 


Chaque pharaon ajouta des monuments à ce grand temple dynastique de l’Egypte. Pylones, salles hypostyles, chapelles, cours, obélisques seront édifiés par des rois aux noms célèbres, notamment Amenophis, Thoutmosis, Ramsès iii.
Le pharaon, à l’image du roi en Mésopotamie, est la pierre angulaire de la société égyptienne. Il est considéré comme le seul intermédiaire entre les dieux et les hommes. Ainsi, il est à la fois l’unique représentant du culte, mais aussi le garant de l’équilibre du monde. Sa fonction, à la fois ambivalente et complexe, fait l’objet d’un culte qui est également considéré comme une interface entre le spirituel et le temporel. Reconnaître les fonctions pharaoniques signifie reconnaître de facto la dimension sacrée de la fonction royale.
Karnak, site éminent d’un temple dynastique de Haute Égypte, fut à Thèbes la demeure terrestre du dieu Amon-Rê durant toute la civilisation pharaonique. Son architecture est la manifestation tangible du lien entre l’édifice et sa fin, le temple et le culte. Lorsque vous visitez ces Temples de Karnak, votre billet d'entrée vous emmènera jusqu'au coeur du Nouvel Empire de l'Égypte antique. Cet immense complexe de temples était le centre de l'ancienne foi, alors que le pouvoir était concentré à Thèbes, l'actuelle Louxor. Son importance religieuse se reflète dans sa grande superficie. Au-delà de son rôle religieux, le site servit également comme trésor, centre administratif et palais pour les Pharaons du Nouvel Empire. Il est probable que Karnak soit le plus grand ensemble de temples jamais construit dans le monde. Cette importance est traduite par son nom, Ipet-isut, translittéré des hiéroglyphes par « le plus estimé des lieux ».
Il s'est construit et développé sur une période de plus de 2000 ans, complété génération après génération par les Pharaons. En résulte un ensemble de temples, sanctuaires, colonnes et autres monuments sans commun dans toute l'Égypte. Alors que l'influence de Karnak marqua le Nouvel Empire, avec des Pharaons célèbres comme Hatchepsout, Thoutmôsis III, Séti Ier et Ramsès II qui contribuent à son développement, les constructions continuent au cours de la période gréco-romaine avec les Ptolémés, les Romains et les premiers chrétiens, tous ayant laissé leurs empreintes ici.

Les Temples de Karnak
La Description Du Temple

 

Il est important de noter que lorsque les anciens Égyptiens bâtissaient un temple, la construction commençait normalement par la partie la plus sacrée de l’édifice. Ensuite, ils embellissent le cœur du temple par de magnifique cours à colonnes qui encerclent cette partie sacrée, des portiques et des pylônes. Des milliers de pharaons ont participé à la maçonnerie du Karnak et à l’achèvement du temple d'Amon Rê.
Karnak est divisé en trois enceintes : l'enceinte d'Amon-Rê, celle de Moût et celle de Montou ; toutefois, seule celle du Dieu Amon-Rê peut être visitée. À lui seul, son tracé complexe éclipse les autres sites du pays. L'enceinte d'Amon-Rê s'organise selon deux axes : un orienté est-ouest et un autre orienté nord-sud qui forment un « T ». Cette enceinte comprend les sections les plus célèbres du complexe de Karnak, dont la fabuleuse salle hypostyle. Cette salle de 134 colonnes massives, dont la plupart ont gardé leur décor, est l’un des lieux les plus remarquables de toute l'Égypte. Elle évoque « une gigantesque forêt de papyrus en pierre ». À l'origine couverte par un plafond, la lumière filtrait par des fenêtres à claire-voie dont quelques-unes sont toujours en place.

Au-delà d’une première cour, la porte monumentale ouvrait sur une salle couverte d’un ciel étoilé, et hérissée de 137 colonnes en forme papyrus, fleur symbole de l’Egypte. La nef centrale, éclairée par la lumière du jour grâce à des fenêtres à claustra, montre des papyrus à la fleur déployée. Les nefs latérales jadis plongées dans l’obscurité, montrent des papyrus à la fleur fermée. Ainsi, lors des cérémonies religieuses, les fleurs donnaient l’impression de s’entrouvrir sur le passage des processions. En 663 avant J.C., les envahisseurs assyriens pillent Karnak et son temple. Il reste alors ensablé pendant plus de 1000 ans, avant d’être redécouvert au 19ème siècle et classé au patrimoine de l’UNESCO en 1979.
Décrire en détails les différents éléments qui composent le complexe et l’explication des histoires et des idées derrière chacune de ces détails est une tâche qui doit être attribuée à un professionnel. C’est pour cela que notre guide égyptologues nous donna sur place  les explications nécessaires.


Sur la vallée du nil s’élève le temple de Karnak, le plus vaste et le plus impressionnant des sanctuaires à colonnes du monde. Le domaine sacré comprend trois temples, dédié aux souverains de l’Égypte pharaonique. Le temple d'Amon Rê, au centre, est le plus important. La mise en chantier de ce gigantesque ensemble entreprise vers 9100 avant JC, s’est prolongée jusqu’à la période gréco-romaine au tournant de notre ère. 

 

Les Temples de Karnak
Croyances pharaoniques

 

Tel un corps vivant, le grand château d’Amon n’a jamais cessé de croître et de se métamorphoser pendant 2000 ans, au gré des volontés successives et parfois contradictoires des pharaons. Le temple de Karnak connaît son heure de gloire entre 1979 et 1913 avant J.C., notamment sous l’impulsion du grand Ramsès II. Au temps de sa splendeur, le sanctuaire était relié au Nil par un bassin abritant les parcs sacrés des Dieux, utilisés pendant les grandes processions. 
Ce n'est que vus du ciel qu'on peut saisir l'ensemble des temples de karnak dans leur immensité et leur complexité, car chaque pharaon ajoutant à l'oeuvre de ses prédécesseurs, le grand temple d'Amon n'a cessé de s’agrandir à partir de son sanctuaire initial, comme s'il s'agissait d'un être vivant. Le roi considérait que l’acte de construire et de dédier un édifice à son divin-père possédait une valeur essentielle, Chaque monument était offert à son prédécesseur, et d’une manière indirecte, au dieu : celui-ci, en échange, donnait à son fils stabilité et force. Pendant cette époque-là, bâtir avait plus d'importance que conserver des monuments déjà réalisés. Les blocs dont les temples étaient constitués gardaient un caractère spirituel sacré à jamais. Ainsi, au lieu de les détruire, on les employait directement dans les constructions nouvelles. À 600 km au sud du Caire, au coeur de la Haute Égypte s'est ainsi constitué le plus grand ensemble de temples jamais édifié sur les bords du Nil. Nous vous conseillons de visiter cet édifice sacré incontournable de l’Égypte ancienne.
 

 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.
 KARNAK. Quelques unes de mes photos.

KARNAK. Quelques unes de mes photos.

 HISTOIRE:

La Vallée des rois, l'ultime demeure des Pharaons du Nouvel Empire

Les portes du royaume des morts égyptien offrent un exceptionnel aperçu du passé antique.

 
 
Les pyramides et le Delta du Nil étaient des emplacement de choix pour les tombeaux des pharaons de l'Ancien Empire. Mais sous le Nouvel Empire, les pharaons ont souhaité être mis en terre plus au sud et de construire des tombeaux près de Luxor, dans l'actuelle Vallée des Rois.
 

Sous l'Égypte ancienne, des monuments publics grandioses ont été érigés pour célébrer les pharaons. Mais les édifices ne s'élevaient pas tous vers le ciel : les mausolées souterrains sont autant de trésors d'architecture à l'abri des regards.

C'est dans la Vallée des rois, sur la rive ouest du Nil et près de Luxor, qu'ont été placés les tombeaux des pharaons du Nouvel Empire (1539-1075 av. J.-C.), de Thoutmôsis I à Ramsès XI. À cette époque, la vallée est devenue un cimetière royal pour les pharaons mais également les reines, les princes, les hauts dignitaires et les élites des 18e, 19e et 20e dynasties.

Les tombeaux richement décorés sont une preuve de la préparation précautionneuse pour le nouveau monde, dans lequel les hommes pouvaient continuer à vivre et les pharaons rejoignaient les dieux. La momification était utilisée pour préserver le corps du défunt pour que son âme éternelle puisse se réincarner dans le royaume des morts.

Les tombeaux souterrains étaient également chargés de tous les artifices et artefacts dont un souverain puisse avoir besoin dans l'autre monde. Des artefacts précieux, des masques d'or, des pierres précieuses, des sceptres et des effets plus communs entouraient le corps du mort.

« Des meubles, des vêtements (y compris des sous-vêtements) et des bijoux étaient disposés autour de la dépouille. Ce qui est plus curieux, c'est qu'aucun livre n'ait été retrouvé dans les tombeaux - du moins pour Toutânkhamon, » explique Salima Ikram, professeure en Égyptologie à l'université américaine du Caire, et boursière National Geographic.

Les tombeaux étaient également remplis de nourriture et de boissons, dont du vin et de la bière, en vue d'un festin royal dans le nouveau monde.

« Nous avons même trouvé des animaux de compagnie enterrés près de leurs défunts maîtres, » raconte Salima Ikram. « Des chiens de chasse, des babouins domestiqués et même des gazelles. »

Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.
Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.

Quelques unes de mes photos de la Vallée des Rois, colosses de Memnon et du temple d'Hatchepsout.

    

                                           Edfou

La ville agricole d'Edfou se trouve dans le sud de l'Égypte, entre Esna et Assouan. Elle compte près de 60 000 habitants dont la plupart vivent de l'exploitation de sucre et la conception de très belles poteries.

Ville millénaire, cette localité abrite un mythique vestige du passé, l'immense temple d'Horus, situé en plein centre-ville. Il figure parmi les lieux de culte les mieux préservés du pays.

Histoire

Les origines de la ville remontent à un lointain passé, au cours de la VIe dynastie de l’Égypte antique. À l'époque, il s'agissait de la capitale d'une des provinces du sud du pays. Au fil des années, elle a jouit d'une bonne croissance économique et d'une relative stabilité politique.

Au cours de l'époque ptolémaïque, elle fût renommée Apollinopolis Magna en l'honneur du dieu Apollon. Les Grecs, qui dominaient le pays, voyaient en Horus l'image de leur dieu du soleil. Un grand temple fût alors érigé pour honorer la divinité symbolisée par le faucon à 50 mètres de la ville. Une importante garnison fût installée dans la localité qui deviendra alors le quartier général d'une importante légion romaine.

Lorsque les Romains prirent le pouvoir, Apollinopolis Magna et le tempe d'Horus furent préservés de toute dégradation.

De nos jours, la partie la plus ancienne de la ville est devenue un site protégé, situé à droite du grand temple. Elle fait l'objet d'importantes fouilles archéologiques.

Edfou aujourd'hui

Située sur la rive ouest du Nil, la ville d'Edfou donne l'impression d'être une de ces anciennes villes égyptiennes, avec ses marchés aux puces et ses calèches tirées par des chevaux, transportée à notre époque.

Comme toute ville, on rencontre une certaine effervescence un peu partout. Surtout au sein de petits marchés où l'on peut trouver tout un tas d'objets-souvenirs.

La principale attraction de la ville est le temple d'Horus , en plein centre-ville. Sa majestueuse façade d'entrée, ses salles ornées d'hiéroglyphes racontant les exploits du dieu-soleil font rêver tout visiteur amoureux de l'Égypte. L'excellente préservation de ce lieu de culte permet de se projeter facilement en arrière, au cours de l'époque ptolémaïque, où les prêtres rendaient perpétuellement un culte à leur divinité à la silhouette de faucon.

À 50 mètres du temple, se trouvent les vestiges de l'ancienne ville d'Apollinopolis Magna. On ne peut qu'en admirer les merveilles depuis le temple d'Horus. Ces ruines font encore l'objet de fouilles archéologiques.

Que faire à Edfou ?

Arrivé en ville, on ne peut résister à l'envie de parcourir les lieux à bord d'une de ces calèches prise sur le quai. Un petit tour de la ville dure environ une heure.

Arrivé en plein cœur de cette localité, il faut impérativement visiter le majestueux temple d'Horus. Construit à l'époque ptolémaïque, son architecture est une savante combinaison de savoir-faire égyptien et grec. À l'entrée, une gigantesque façade ornée de bas-reliefs raconte la naissance du dieu du soleil. Encore impressionné par cette prouesse architecturale, on croise un énorme pylône de 37 mètres sur lequel sont sculptées des scènes de guerres de l'époque. Au cours de la visite, on passe de l'étonnement à l'émerveillement en pénétrant à l'intérieur des immenses salles hypostyles et des vestibules de ce mythique lieu de culte.

En sortant du lieu de culte, il est possible de se rendre hors de la ville. À cinq kilomètres de là se trouvent sept pyramides hautes de cinq mètres chacune. Elles ont été érigées de l'autre côté du village de Naga el-Goneima. Édifiés par le pharaon Houni au cours de la IIIe dynastie, leur raison d'exister demeure à ce jour un mystère.

En descendant encore plus loin, à 65 kilomètres au sud d'Edfou, on peut visiter les vestiges du grand temple de Kôm Ombo, dédié au culte des dieux de Sobek et Haroëris.

Le climat

Un climat chaud désertique règne sur la région. La meilleure période de l'année pour se rendre à Edfou serait entre le mois de décembre et de février, où les températures varient entre 15 à 25°C.

La pluie, elle, survient surtout entre avril et le mois d'août.

Comment y aller ?

Dans l'idéal, une visite d'Edfou serait réalisée dans le cadre d'une paisible croisière sur le Nil entre Louxor et Assouan, c'est ce que nous avons fait.

Il est également possible d'accéder à la ville par la route. À la sortie de la ville de Louxor, il faudra prendre l'autoroute 75 et rouler sur environ 110 km.

Une ligne ferroviaire relie également la ville de Louxor à Edfou. Le voyage dure environ une heure et demie. Mais le délai d'attente à la gare ferroviaire constitue un grand handicap pour les visiteurs qui ont un planning assez serré.

Comment se déplacer dans la ville ?

La manière la plus rapide d'accéder au temple d'Horus serait d'héler un taxi. Toutefois, si une petite visite des alentours vous tente ou l'envie d'acheter quelques souvenirs, il est également possible d'embarquer dans une petite calèche tirée par un cheval.

 
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.
Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.

Quelques unes de mes photos du Temple d'Edfou.

        

                           Temple de Kom Ombo

Avec Esna et Edfou, Kom Ombo est le troisième arrêt majeur de la plupart des croisières sur le Nil entre Louxor et Assouan. Situé près de 50 kms au nord d'Assouan, la visite du temple peut facilement se faire au cours d'une excursion d'une journée. Toutefois, le cadre de ce Temple de Sobek, le Dieu crocodile, situé sur la rive est du Nil, rend l'arrivée en bateau impressionnante. Le Temple est posé sur une colline pittoresque le long de la rive du fleuve et bien qu'il n'y ait plus de crocodile aujourd'hui dans le Nil ou dans le lac sacré du temple, il mérite une visite.


Le temple de Sobek et d'Haroëris situé à Kôm Ombo, à 165 kms au sud de Louxor, est le temple égyptien dédié au culte des dieux Sobek et Haroëris. Partiellement ruiné, il est actuellement le seul vestige visible. 

Comme les autres sites entre Louxor et Assouan, Kom Ombo date de la dynastie ptolémaïque et fut achevé sous le règne des Romains. Ptolémée VI (-180/-145) fut à l'origine de la construction, au début de son règne. La construction du temple continua avec d'autres Ptolémées dont Ptolémée XIII (-47/-44) et s'acheva au IIIème siècle.
Fait inhabituel, il était dédié au culte de deux divinités vénérées sur un pied d’égalité : Haroëris, ou Horus, le dieu à tête d'épervier et Sobek, le dieu crocodile, c'est pourquoi il est appelé le « temple aux deux divinités ». Le temple entier, symétrique le long de son axe principal, est donc séparé en deux parties, celle du nord, consacrée à Haroéris et celle du sud à Sobek.
Comme à Esna, l'entrée sous porche, marquée par des pylônes, n'existe plus, la salle hypostyle est aujourd'hui le plus impressionnant vestige du site. Sur le site, le Musée du dieu-crocodile, exposant de nombreuses momies de crocodiles,  intéressera petits et grands. 
 
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo
Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo

Quelques unes de mes photos du Temple de Kom Ombo

                                                                 Temple de Kalabsha

Le temple de Kalabsha fut construit par l'empereur Auguste (-27, +14).  Il est dédié au dieu nubien Mandoulis, dieu nubien ainsi dénommé par les Grecs. Son nom égyptien s'écrit : Merour soit " Mrwr ". On ne le rencontre pas en Égypte au-delà de Philae où il est vénéré dans une chapelle. Son effigie se retrouve dans d'autres temples comme Dendour. Son culte ne semble pas remonter au-delà de l'époque ptolémaïque. Il est représenté sous les deux aspects d'un homme adulte et d'un enfant. On peut le voir complètement intégré à la famille osirienne  Il peut se manifester aussi comme un Ba.
Le temple de Kalabsha comporte un pylône, une cour suivi d'un pronaos (ou salle hypostyle), de deux vestibules et d'un sanctuaire. Il fut démonté et reconstruit sur le site de New Kalabsha qui contient aussi d'autres vestiges d'époques diverses.
Le pylône  a été restauré en 1908. Il est assez bien conservé et mesure 34 mmètres de large pour 20 mètres de haut.

Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.
Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.

Quelques unes de mes photos du Temple de Kalabsha sur le lac Nasser.

    

                               Le Temple de Philae
Le Temple de Philae

Ce splendide complexe de temple est l'un des plus pittoresque d'Égypte. Il se situe sur l'île d'Aguilka au sud de l'ancien barrage d'Assouan. Il est accessible par une agréable promenade en bateau-taxi qui vous conduira jusqu'à l'île. Le temple fut déplacé sur l'île suite à la construction du Haut barrage, qui menaçait de submerger le temple de manière permanente. En 1894, le temple fut partiellement immergé et la seule façon de le visiter était de s'y rendre en barque. En 1979, lors de la construction du second barrage, le temple aurait été complètement immergé, il fallait le démonter et le transporter sur un îlot voisin, l'îlot Aguilkya, situé à 300m en aval, au nord. Les travaux minutieux permettant de préserver l'apparence d'origine du temple furent effectués dès 1974, avec la participation de l'UNESCO, du ministère égyptien de la culture, des services d’archéologie du Caire, et ce durant deux années.

Le Temple de Philae

Le temple d'Isis à Philæ est l'un des sanctuaires majeurs de la déesse en Égypte. Il a commencé à être édifié au 4ème siècle avant notre ère par Nectanébo Ier et terminé par les Romains. C'est l'ultime lieu de culte de la déesse ; en 550 la fermeture du temple est ordonnée par l'empereur Justinien.
Le temple de Philaé compte parmi les temple sauvés des eaux lors de la construction du barrage d'Assouan, avec le temple d'Abou Simbel.

Philae accéda à la notoriété au cours de la dynastie ptolémaïque comme centre de culte de la déesse Isis. Les édifices et les colonnes du temple sont récouverts de magnifiques peintures colorées, racontant l'histoire d'amour d'Isis et Osiris. Ce complexe fut un des derniers endroits où l'ancienne religion survécut après l'arrivée de la chrétienneté en Égypte, officiellement interdite en 550 avant JC lorsque  l'empereur Justinien achèva l'évangélisation de la Nubie et interdit le culte d'Isis dans le temple. Les premiers chrétiens ont ensuite utilisé le temple principal comme église. Cela explique la dégradation de certaines figures des dieux antiques ; les chrétiens ont souvent tenté de supprimer les images païennes des sanctuaires nouvellement occupés. Le temple d'Isis est le caractère principal du site, mais il est également entouré de plusieurs autres petits temples sur la même île, qui méritent de longs moments d'observation et d'admiration. 

 

Le Temple de Philae

Malgré le grand nombre de gens qui explore ce site durant les heures du matin, il y a un plus grand nombre qui rend cette visite pendant les heures de nuit, afin de regarder le spectacle de Son & Lumière au Temple de Philae, comme sur les autres sites majeurs d'Égypte. Mais Philae est présenté comme le plus remarquable et le plus réaliste. L'ambiance dégagée par les vestiges de l'île et par son décor naturel, baigné de douces lumières et de superbes éclairages des monuments, est difficile à décrire, mais une visite nocturne vous fera passer assurément une soirée divine. Lorsque le spectacle commence, le mythe d’Isis et Osiris ne sera pas simplement raconter par des narrateurs, mais par des acteurs qui joueront les rôles d’Isis and Osiris dramatiquement.

 

 

 

Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.
Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.
Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.
Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.
Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.
Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.
Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.
Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.

Quelques unes de mes photos du Temple de Philae.

    

Village Nubien, Iles Elephantines
 

Sur les bords du Nil, prêt des Iles Éléphantines, se trouve un des village Nubien les plus peuplé du pays. (5000 nubiens en Égypte) - Ici tout est primitif, naturel et vierge. Les maisons sont faites de torchis, les rues sont en terre rouge, le four est à même la rue, les câbles électriques courent le long des murs. Les Nubiens ont la peau plus foncée, ils ne se mélangent pas aux égyptiens, ils restent, vivent et se marient ... entre eux pour garder leurs traditions et leur sang "pur".

Derrière le village, tandis que certains cultivent de grands champs de maïs, d'autres pèchent.

Un véritable retours dans le temps!

Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.
Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.

Quelques unes de mes photos du Village Nubien - l'Île Eléphantine- Le mausolée de Agha Khan.

    Nous allons traverser le désert en car à 100 km/h pour éviter les attentats, aucun arrêt n'est prévu pendant ce trajet, toujours pour la même cause, les risques d'attentats. Nous sommes accompagné par deux voitures militaires, une à l'avant et une à l'arrière. Nous faisons ce trajet pour visiter les temples d'Abou Simbel à 300 km plus au sud au départ d'Assouan.. Nous nous sommes levés à 3h du matin pour partir dans la nuit à 4h du matin. Il y a 3 à 4 heures de route pour arriver à l'ouverture du site, et éviter la foule.

    

Temples d'Abou Simbel

L'Egypte des pharaons n'a pas fini de faire parler d'elle. Les temples d'Abou Simbel figurent parmi les vestiges de son glorieux passé. Situés dans l'actuel gouvernorat d'Aswan, au sud du pays, ces deux monuments historiques ont été bâtis au cours du règne de Ramsès II.

La notoriété historique de ces antiques lieux de culte attire chaque année les passionnés d'archéologie, de découverte et d'histoire. Trophées symbolisant la force de Ramsès le Grand, ils continuent à susciter la curiosité de leurs visiteurs. Et les mystères qu'ils referment alimentent les recherches des archéologues du monde entier.

Ils avaient été menacés par les eaux vers les années 60. Mais grâce à l'initiative de l'UNESCO, ces patrimoines mondiaux ont pu être préservés.

Histoire

Au cours son règne, le pharaon Ramsès II avait entrepris plusieurs grandes constructions à travers l'Egypte, notamment à Nubie. Suite à sa victoire au terme de la guerre de Qadesh, qui l'opposait à l'empire hitite, il s'éleva lui-même au rang de dieu et décida de construire deux temples dédiés à son culte, celui de sa femme Néfertari et aux dieux Amun, Ra-Horakhty, Ptah et Hathor.

Il avait choisi la Nubie pour ce projet digne d'un grand monarque. En effet, la région avait été conquise vers -1504 et renfermait d'importants gisements d'or et de denrées précieux pour le commerce. Par ces imposantes infrastructures, il affirmait sa suprématie à la population locale et renforçait son trône.

Les collines sacrées de Méha et d'Ibshek avaient été désignées pour accueillir le projet royal. Les travaux débutèrent ainsi vers -1264 pour ne s'achever qu'en -1244, soit près de 20 ans.

Bon nombre de cérémonies religieuses y ont été données. Les prêtres honoraient l'ascension du roi parmi les divinités mais aussi ses prouesses de guerre. Au fil des siècles, ils diminuèrent et cessèrent. Et les lieux de culte semblaient peu à peu tomber dans l'oubli et ont été progressivement envahis par le sable.

En 1813, l'archéologue suisse Jean-Louis Burckhardt l'a redécouvert au cours d'une expédition. L'intérêt pour le temple renaît alors, et les chercheurs du monde entier veulent en percer les mystères.

Vers les années 1960, le président égyptien Gamal Abdel Nasser voulait initier la construction du haut barrage d'Assouan sur le Nil. Le projet allait donner naissance au futur lac Nasser. Cependant, le chantier mettait en péril les deux temples du roi Ramsès II. Les deux chefs-d'oeuvre ont alors été mis à l'abri de l'eau à travers un vaste projet de l'UNESCO. Ils furent démontés puis réassemblés en 1968 sur une colline artificielle située sur les rives du nouveau lac.

Visite du temple Abou Simbel

Le grand temple d'Abou Simbel

Une grande partie du temple a été taillée à flanc de colline. La façade extérieure est bordée par quatre grands colosses de 20 mètres de haut. Chacun d'eux représente le roi Ramsès II assis sur son trône et coiffé de la double couronne du royaume. Son siège est orné de statues représentant les dieux, affirmant ainsi son ascension parmi les antiques divinités égyptiennes.

Une ouverture aménagée au milieu des immenses statues permet aux visiteurs de pénétrer au sein du lieu de culte. On y découvre une première chambre bordée de part et d'autres par de gigantesques statues représentant Ramsès le Grand. En parcourant la salle, on se voit transporté dans le temps, dans l'Égypte antique, à travers les hiéroglyphes sculptés sur les murs, louant les nombreuses victoires du grand monarque.

Le Petit temple d'Abou Simbel

Taillé à même la roche, il est voué au culte de Néfertari, la principale Grande épouse du roi, et d'Hathor, déesse de l'amour, de la beauté, de la musique, de la maternité et de la joie.

Sa façade est constituée de six statues colossales du monarque et de sa femme, debout, égaux. Les princes et les princesses sont également présents, représenté en bas-reliefs, réunissant ainsi la famille royale.

À l'intérieur, le roi a fait aménager de gigantesques colonnes où sont taillées des frises montrant la reine honorant la déesse Hathor au cours de cultes et de chants. Les histoires racontées sur ces piliers sonnent ainsi comme une poésie mettant en avant la reine aux côtés du roi, honorant ensemble la déesse de l'amour.

Comment y aller

Les deux lieux de culte sont ouverts dès six heures du matin pour permettre à ses visiteurs d’admirer le mythique lever de soleil sur les prestigieuses statues du roi. On peut s'y rendre soit par la route soit par le lac. Comme je l'expliquais précédemment, nous sommes partis d'Assouan par la route environ 3 à 4 heures de trajet en autobus lancé à 100 km/h pour éviter les attentats possibles

Partir à la découverte de ces sites lors d'une croisière sur le lac Nasser est merveilleux, surtout pour ceux qui aiment prendre le large et naviguer sur une étendue d'eau paisible. Depuis le lac, on peut admirer d’autres temples comme ceux de Qasr Ibrim, d'Amon ou encore d’Ouadi-es-Seboua.

Pour ceux qui ont opté pour le confort des hôtels d'Abou Simbel ou ceux de la ville voisine, Assouan, les temples royaux sont également accessibles par la route. Ils pourront partager un bus touristique en famille tout en admirant la ville et ses merveilles.

Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.
Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.

Quelques unes de mes photos des Temples d'Abou Simbel.

                                                               Temple de Louxor

Louxor se situe sur les rives du Nil. Visiter Louxor est une étape inévitable lors d’un voyage en Egypte. C’est très souvent le point de départ d’une croisière sur le Nil mais aussi et surtout la première étape de la découverte de la vallée du Nil.

Autrefois dénommée Thèbes, les sites antiques ne manquent pas dans cette cité de la vallée du Nil : temple d’Amon, vallée des Rois, Karnak et j’en passe !

Dans ce guide pratique, nous allons évoquer plusieurs sujets utiles à la préparation d’un séjour : que faire à Louxor, quels sont les endroits à voir absolument, où dormir à Louxor, comment s’y rendre, … Ce billet du blog peut donc vous être utile si vous comptez visiter Louxor par vous-même mais également dans le cadre d’une croisière sur le Nil afin de vous aider à choisir les visites à faire !

 

 

Que faire à Louxor : les endroits à visiter

Pour les amateurs de sites antiques, Louxor est surement l’un des plus riches endroits en Egypte. Il y a vraiment beaucoup de choses à voir. Même si les bateaux de croisière ne font souvent qu’un passage d’une nuit ou deux pour découvrir l’essentiel, l’idéal est d’y séjourner 2 à 3 nuits selon moi. C’est le minimum à prévoir pour profiter pleinement des sites d’intérêt situés dans la ville et ses environs.

Visiter le temple d’Amon dans le centre de Louxor

Le temple d’Amon se situe en plein coeur du centre-ville. Impossible de visiter Louxor sans passer devant ce temple. Même sans le chercher, vous tomberez forcément dessus par hasard.

A l’entrée du temple, il est possible de voir un obélisque. L’obélisque manquant (l’un des 2 socles est vide) est celui qui se trouve sur la place de la Concorde à Paris !

Entrée du temple de Louxor

Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.
Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.

Quelques unes de mes photos du Temple de Louxor.

     L'ornithologie et les habitants dans tout cela ? Eh bien ci après quelques photos d'oiseaux et de la vie rurale photographiés au cours de la croisière sur le Nil.

Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.
Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.

Quelques unes de mes photos d'oiseaux et de la vie rurale au gré des rencontres sur le Nil.

                                              Un des meilleurs voyages que nous avons fait.

 

                                                                         FIN du voyage.

 

                                                                             

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