Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Yellowstone National Park en hiver du 18 au 25 février 2017

Publié le par André BERTON

Bison à Old Faithful après la tempête de neige de la veille. Le 21 février 2017.

Bison à Old Faithful après la tempête de neige de la veille. Le 21 février 2017.

   Cliquer sur les photos pour les agrandir.

   Toutes les photos sont protégées.

   Pas de reproduction sans accord préalable.

     Yellowstone National Park.

    Depuis longtemps je voulais faire un séjour en hiver au Yellowstone National Park pour voir les animaux sauvages et leurs conditions de vies difficiles voir extrêmes et revenir aussi avec des images exceptionnelles. Nous allions profiter au retour pour voir notre fils à Chicago comme chaque année.

   Pour ce voyage je suis équipé d'un sac photo de 14kg comprenant de marque NIKON:  1 objectif 500mm  f4 - 1 multiplicateur de focale de 1,4 - 1 objectif 80 X 400 f 4,5 - 5,6 nouveau modèle - 1 objectif 18 X 200 f 3,5 - 4,5 - 2 boitiers D7200 - et 1 boitier D300.

   Et plus 1 trépied BENRO de 3,7kg dans la valise en soute.

   Départ donc de Lille en TGV à 5h 34' puis vol de Paris Charles de Gaulle à 10h 25' vers Minneapolis St Paul arrivée à 12h 52' puis Minneapolis St Paul 20h 45' Bozeman à 22h 25' (oui il y aura eu près de 8 heures d'attente entre les deux avions à Minneapolis) Enfin 1h 1/2 de route en mini-bus pour l'hôtel à Gardiner non loin de l'entrée du Yellowstone National Park. Un très long voyage pour seulement une semaine sur place. Un séjour nous allions voir et photographier seulement 15 espèces d'animaux ou oiseaux, mon plus faible score en voyage. Seulement c'est dans l'ambiance d'hiver ...Et là bas les températures ont avoisinées en janvier les -30°c. Malgré tout à notre arrivée il ne fait que - 14°c. Donc on peut comprendre une certaine raréfaction d'animaux sauvages en cette période. Par-contre les paysages et l'ambiance de glace de brume et de vapeur d'eaux chaudes en hiver sont exceptionnelles.

    Le Parc de Yellowstone fut créé en 1872. Préservé depuis 1 siècle et demi Yellowstone à vu des générations d'animaux sauvages vivre en paix avec l'homme. Depuis le succès de réintroduction du loup en 1995, le tableau de famille de la faune sauvage est désormais au complet et les populations d'herbivores sont uniquement et majoritairement régulées par les prédateurs. Ce sont aujourd'hui plus de 200 loups qui peuplent Yellowstone. Les bisons, qui ont frôlés l'extinction avec moins de 50 individus, sont aujourd'hui l'emblème du parc. Leur population avoisine les 4000 individus, répartis sur l'ensemble de Yellowstone. Les ours noir et les Grizzly sont à cette époque en hibernation, nous ne les verront pas.

   Yellowstone n'échappe pas au tourisme de masse, sauf... en hiver ! Avec des températures généralement négatives et pouvant atteindre les -15°c en février, les observateurs sont moins nombreux, et seuls les plus motivés tentent l'aventure. On ne croise alors que des naturalistes ou des photographes en quête d'images hors du commun. Seule l'entrée nord avec sa route régulièrement déneigée est maintenue ouverte entre Mammoth Hot Springs et Cooke City 90 km environ.

   Adossé aux montagnes rocheuses nées du glissement de la plaque Farallon sous la plaque nord-américaine, la région de Yellowstone a été le théâtre d'éruptions gigantesques entrecoupées de phénomènes telluriques plus discrets. La dernière remonte à environ 642 000 ans. Accumulée durant des millénaires sous l'écorce terrestre, la lave a crevé alors son enveloppe, projetant mille kilomètres cubes de roches. Le toit de la chambre magmatique s'est alors écroulé, formant un caisson d'effondrement appelé « caldeira » qui compose aujourd'hui la partie centrale du parc. Depuis, des éruptions mineures mais nombreuses ont en partie rempli la caldeira. Néanmoins, il est encore possible d'en reconnaître les rebords escarpés. Le volcanisme reste très actif à Yellowstone où l'on recense environ 300 geysers, témoignant de la force des activités souterraines. Actuellement, Yellowstone revit une phase semblable à la première étape. La lave continue de s'accumuler, faisant à nouveau gonfler l'écorce terrestre. Au fond de l'actuel caisson d'effondrement, l'altitude a augmenté de 70 cm durant ces 50 dernières années. Depuis 2004, certaines parties de la caldeira se sont soulevées à la vitesse de presque 8 cm par an soit le rythme le plus rapide depuis le début des observations précises dans les années 1970.

Minneapolis / Bozeman par Delta Airlines. Le 18 février 2017.

Minneapolis / Bozeman par Delta Airlines. Le 18 février 2017.

Aéroport de Bozeman.

Aéroport de Bozeman.

Entrée nord du Parc.
Entrée nord du Parc.

Entrée nord du Parc.

Premières observations à Lamar Valley. Le 19 février 2017.

Premières observations à Lamar Valley. Le 19 février 2017.

Près de Mammoth Hot Spring..

Près de Mammoth Hot Spring..

   L'activité sismique est suivie de près par les autorités du parc de Yellowstone. Les scientifiques mesurent en permanence les mouvements du plateau, qui gonfle en moyenne d'environ 1,5 cm par an. Un accroissement rapide de cette vitesse de déplacement pourrait annoncer un danger majeur car il serait synonyme d'instabilité du magma et de création de gaz.

   Dans le passé, le parc a connu six tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 6 sur l’échelle de Richter dont celui de 1959 d’une magnitude de 7,5. Celui-ci fit apparaître une fissure géante qui endommagea le lac Hegben, lequel se vida rapidement. Les sédiments relâchés en même temps par la fissure bouchèrent la rivière ce qui créa le lac Quake. Vingt-huit personnes furent tuées à la suite de ce tremblement de terre. Des geysers se mirent en éruption et les eaux de sources généralement claires sont devenues troubles à cause des matières en suspension. Le 30 juin 1975, un tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 ne fit pas de dégâts. Trois mille secousses mineures eurent lieu en 1985 au nord-ouest du parc. Le 30 avril 2007, seize secousses d'une magnitude supérieure à 2,7 survinrent en quelques jours.

   Actuellement, on enregistre chaque année environ deux mille secousses telluriques en moyenne, mais leur intensité est trop faible pour être remarquée par les visiteurs.

   Nous avons sous nos pieds un gigantesque volcan.

   Le Coyote (Canis latrans, signifiant chien qui aboie)

   C'est une espèce de la famille des Canidae. On trouve les coyotes en Amérique du Nord, mais aussi en Amérique Centrale et jusqu'au nord de l'Amérique du Sud. Les coyotes vivent en général en meutes, mais ont l'habitude de chasser seuls. Ils vivent en moyenne de dix à quatorze ans à l'état sauvage et jusqu'à vingt ans en captivité. Le mot « coyote » est d'origine Nahuati.

   La taille des coyotes ne dépasse pas 60 cm au garrot et leur pelage varie du gris au fauve. Les oreilles et le museau sont longs et pointus. Les coyotes pèsent entre 9 et 23 kg.

   Les coyotes courent très vite, grâce à leur corps svelte, musclé et leurs longues pattes très fines, ils peuvent atteindre une vitesse de 60 km/h sur une distance d'environ 300 mètres. Ils sont plus rapides que les loups mais moins endurants.

   Le coyote est un animal opportuniste. Son comportement est très variable selon son habitat, mais généralement il vit et chasse seul ou en couple (un même mâle avec la même femelle) en quête de petits mammifères, surtout des musaraignes, campagnols, lapins, lièvres, mais aussi des ratons laveurs, porcs-épics et cerfs. Il peut s'attaquer aux oiseaux, serpents, batraciens, crustacés, insectes, poissons, voire aux renards. Il est omnivore même s'il a la réputation d'être essentiellement charognard. Il change son régime alimentaire selon les sources de nourriture disponibles et peut même manger des fruits, herbes et autres végétaux comme des baies. Dans le parc national Américain de Yellowstone, avant que le loup n'y soit réintroduit, les coyotes avaient commencé à occuper la niche écologique laissée vacante et chassaient en meute pour s'emparer de proies de plus grande envergure, comme des cerfs malades ou âgés.

Coyote s'appropriant une charogne de bison, lequel s'était noyé la veille dans une fondrière d'eau et de glace.

Coyote s'appropriant une charogne de bison, lequel s'était noyé la veille dans une fondrière d'eau et de glace.

Coyote au près de la charogne de bison. Il a peur de se mouiller et n'en tirera rien. Le lendemain le bison s'était enfoncé et irrémédiablement perdu.

Coyote au près de la charogne de bison. Il a peur de se mouiller et n'en tirera rien. Le lendemain le bison s'était enfoncé et irrémédiablement perdu.

Coyote près de la charogne. Le 22 février 2017.

Coyote près de la charogne. Le 22 février 2017.

Des combats font fréquents près d'une charogne. Le 22 février 2017.
Des combats font fréquents près d'une charogne. Le 22 février 2017.
Des combats font fréquents près d'une charogne. Le 22 février 2017.

Des combats font fréquents près d'une charogne. Le 22 février 2017.

   Les coyotes sont monogames. L'accouplement a lieu autour du mois de février et des portées de 5 à 7 petits voient le jour fin avril, début mai. Les deux parents, et même les jeunes individus nés l'année précédente et qui n'ont pas quitté le terrier parental aident à nourrir les petits. À 3 semaines, ces derniers sortent du terrier sous la surveillance de leurs parents ; quand ils atteignent 8 à 12 semaines, ils apprennent à chasser. Les familles restent unies tout au long de l'été, mais les jeunes s'en vont en quête de nouveaux territoires vers l'automne. D'habitude, ils déménagent à 15 km. À un an, les jeunes atteignent la maturité sexuelle. Les coyotes ont une espérance de vie d'environ 8 à 10 ans dans la nature.

Accouplement de Coyotes. Le 22 février 2017.
Accouplement de Coyotes. Le 22 février 2017.

Accouplement de Coyotes. Le 22 février 2017.

    Le renard roux de Yellowstone

   Il peut résister aux froid intense de l'hiver, s'il trouve de la nourriture. Il cherche des souris restées à l'abris sous le manteau neigeux. Son poids plume lui permet de marcher sur la croûte épaisse. Mais les souris sont à plus d'un mètre sous la neige. Il doit tendre l'oreille pour repérer ses proies et avancer à pas feutrés pour ne pas les faire fuir. C'est aux alentours du soir que l'on peut en croiser ou le matin très tôt. Toutes les photos qui suivent ont été faites 2 heures avant le coucher du soleil, car c'est un animal plutôt nocturne. A Yellowstone l'homme n'est pas un problème pour lui, pour voir le renard roux il faut surtout croiser sa route, et ce fut le cas deux fois en huit jours de prospections. A deux reprises il ne s'occupera pas de nous et continuera de vaquer à ses occupations de chasse.

   On ne peut pas le suivre sur la neige car notre poids est trop important et on s'enfoncerait irrémédiablement jusqu'au genoux, ce qui complique la tâche du photographe, il faut shooter du bord de route. En plus comme la lumière à cette heure là est moins intense c'est compliqué... Et je dois faire un compromis entre ne pas mettre trop d' ISO pour ne pas avoir de flou de bougé et éviter le grain de luminance.

Renard roux aux aguets, oreilles dressées, à l'affut du moindre crépitement qui trahirait la présence d'une souris.

Renard roux aux aguets, oreilles dressées, à l'affut du moindre crépitement qui trahirait la présence d'une souris.

   Lorsque le prédateur finit par détecter sa proie, il se lance tête la première dans la neige pour la prendre en embuscade. Ses incroyables facultés d'orientation et sa capacité à détecter le champ magnétique terrestre, assure à l'animal un taux de réussite d'environ 75% . Pour cela il convient qu'il garde la face tournée vers le nord.

   Les renards vivant en altitude ont également un pelage plus long. Le pelage du renard est composé de deux couches de poils. Le poil de bourre constitue la couche inférieure. Il se compose de poils fins et courts d'environ 4 cm, très denses et de couleur sombre. La seconde couche de poils est composée de poils plus longs, environ 10 cm, et plus grossiers. Cette couche est nettement moins épaisse que la précédente

Renard roux en quête de nourriture.

Renard roux en quête de nourriture.

Renard roux tous les sens en alerte en quête de nourriture.

Renard roux tous les sens en alerte en quête de nourriture.

Renard roux en quête de nourriture, et il va vite, il faut sans cesse se déplacer pour réaliser les images.

Renard roux en quête de nourriture, et il va vite, il faut sans cesse se déplacer pour réaliser les images.

 

   Loup blanc et loup gris.

   Si les loups sont, dans l’imaginaire collectif, des créatures hostiles capables de prendre la vie, ils sont, en réalité,  les maillons indispensables de la chaine alimentaire capables de la réguler.

   Dans le parc national du Yellowstone, pendant près de 70 ans et profitant de l’absence de prédateurs, les cerfs ont proliféré de manière incontrôlable. Abattre les prédateurs n’était pas vraiment une idée de génie. Malgré la régulation de l’Homme, l’explosion du nombre de cervidés, sans prédateur naturel, a conduit à une réduction drastique de la végétation ainsi qu’à une foule de conséquences négatives qui ont été jusqu’à boucher les rivières.

   Lorsque les loups furent réintroduits en 1995, c’est l’écosystème entier qui s’est littéralement éveillé. Le comportement des cerfs a changé, leur population a diminué et par un effet domino la nature a retrouvé un certain équilibre. De nouvelles espèces animales et végétales ont alors fait leur apparition et même la topographie des lieux s’est vue largement modifiée.

   L’expérience du loup de Yellowstone démontre que les écosystèmes reposent sur des équilibres précaires où chaque individu, mêmes les prédateurs, a une fonction qui lui est naturellement attribuée. Il faut également comprendre que l’Humain n’est malheureusement pas un prédateur comme les autres. Son activité, fruit de choix conscients, a tout au contraire tendance à déséquilibrer l’ensemble des écosystèmes, au même titre qu’il fut à l’origine de la disparition du loup dans le fameux parc national du Wyoming.

   L’hiver est un temps idéal pour l’observation des loups. En raison de l’épaisse couche de neige qui tapisse la campagne profonde, les wapitis et les chevreuils se dirigent vers les vallées. Les loups et leurs proies sont donc faciles à observer dans cet arrière-plan tout blanc. Et il n’y a pas foule. 

   Le meilleur endroit pour les observer se trouve dans la vallée Lamar, au nord-est du parc Yellowstone. Il faut de la persévérance et de la chance pour pouvoir trouver et observer les loups, mais ce n’est pas vraiment difficile d’y arriver. Comme les autres prédateurs, les loups sont plus actifs en matinée et en fin d’après-midi. Les jours étant courts à Yellowstone, il n’en coûte pas cher pour se rendre dans la vallée Lamar à ces heures-là, quoiqu’il faille tout de même un peu de volonté. 

   C'est dans la vallée du Lamar que j'ai pu observer mon premier loup de très loin. Il faut beaucoup de patience et une quantité d'heures importantes uniquement consacré à cela pour avoir de la réussite. Ce n'était pas mon cas en 8 jours de voyage seulement, et pas uniquement consacré au loup. Malgré tout j'ai eu de la chance avec ce loup gris solitaire. Les autres loups observés n'étaient pas à mettre dans l'objectif vu la distance considérable.

  Le loup blanc femelle solitaire, je l'ai observé et photographié à Canyon pack, pendant la montée en Snowcoach vers Old Faithful. Cette montée dure quatre heures pour environ 83 km. Le snowcoach Ford est un véhicule spécialement équipé pour les routes enneigées avec des pneus très larges et une motorisation puissante en 4 X 4 . Ce loup blanc femelle bien connu des gardes de Yellowstone est âgé d'environ 12 ans ( En général dans la nature l'espérance de vie d'un loup n'excède pas 10 ans) C'est une grande chance de l'avoir observé dans cette immense étendue grande comme la Corse.

 

 

Loup gris, Lamar valley. Le 19 février 2017.

Loup gris, Lamar valley. Le 19 février 2017.

Loup blanc femelle de 12 ans. Montée Canyon pack vers Old Faithful. Le 20 février 2017.
Loup blanc femelle de 12 ans. Montée Canyon pack vers Old Faithful. Le 20 février 2017.

Loup blanc femelle de 12 ans. Montée Canyon pack vers Old Faithful. Le 20 février 2017.

   Le Pygargue à tête blanche

   Le Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) est un rapaces qui vit en Amérique du Nord. Malgré son nom anglais de Bald Eagle (« aigle chauve ») ou sa dénomination populaire d'« aigle à tête blanche », il ne s'agit pas d'un aigle du genre Aquila mais d'un pygargue du genre Haliaeetus : il s'en distingue par son régime alimentaire, essentiellement composé de poissons, mais aussi par son bec massif et par le fait que ses pattes ne sont pas recouvertes de plumes jusqu'aux serres, l'un des caractères propres aux vrais aigles. Alors que l'aigle vit dans les massifs forestiers et les montagnes, le pygargue préfère les lacs, les rivières et les zones côtières, où il peut trouver sa nourriture. À ce titre, il est parfois nommé « aigle de mer » ou « aigle pêcheur » américain. Subdivisé en deux sous espèces, il se rencontre sur presque toute la superficie de l'Amérique du Nord, de l'Alaska au nord jusqu'au Mexique au sud tant sur la côte Atlantique que Pacifique. Emblème national des Etats-Unis, l'espèce a été un temps menacée dans ce pays au XX ème siècle.

   Des études ont montré qu'il préfère les étendues d'eau d'une circonférence supérieure à 10 kilomètres.

   Ce rapace a besoin de grands arbres (conifères ou feuillus) pour se percher et faire son nid. Il choisit des forêts dont la canopée couvre de 20 à 60 % et se trouvant près d'un point d'eau.

   Le pygargue à tête blanche est sensible aux activités humaines et recherche les zones les plus sauvages. Selon les spécialistes, il vit à plus de 1,2 kilomètres des secteurs faiblement peuplés par l'Homme et à plus de 1,8 kilomètres des secteurs urbanisés ou moyennement occupés.

   L'aire de répartition naturelle du pygargue à tête blanche couvre la plus grande partie de l'Amérique du Nord, du Mexique au sud, au Canada et à l'Alaska au nord, en passant par les Etats-Unis. C'est la seule espèce de pygargue présente sur le continent nord-américain. L'oiseau peut vivre dans des milieux naturels très divers, des bayous de Louisiane au désert de Sonora, jusqu'aux forêts du Québec et de la Nouvelle-Angleterre. Ceux qui occupent le nord du continent américain migrent, alors que les autres restent toute l'année sur leur territoire de chasse, ce qui est le cas pour les pygargues que j'ai photographié à Yellowstone. En effet les rivières et la majorité des lacs ne gèlent pas, car alimentés constamment par des sources d'eaux chaudes.

Pygargue à tête blanche. Le 23 février 2017.

Pygargue à tête blanche. Le 23 février 2017.

Pygargue à tête blanche.

Pygargue à tête blanche.

Pygargue à tête blanche.

Pygargue à tête blanche.

   La Bernache du Canada.

   La Bernache du Canada (Branta canadensis) est une espèce de grands oiseaux de la famille des anatidés. Elle est la plus grande des bernaches, ou oies noires.

   Au Canada, elle est habituellement appelée outarde (terme réservé en Europe aux Otididae ou oie sauvage.

   Le régime alimentaire de la bernache du Canada est végétarien : plantes aquatiques, céréales, graminées.

   Dans le Grand Nord, son principal prédateur est le renard arctique. Il peut voler tous les œufs de plusieurs nids et les cacher pour les manger lorsqu’il a peu de nourriture. Les renards roux, les corbeaux et parfois les ours sont aussi des prédateurs.

   Je pense que ces oies photographiées sont présentes toute l'année à Yellowstone, toujours à cause des eaux chaudes.

Bernaches du Canada dans le mauvais temps à Hot Faithful. Le 21 février 2017.

Bernaches du Canada dans le mauvais temps à Hot Faithful. Le 21 février 2017.

Bernache du Canada entre Mammoth Hot Spring et Gardiner dans la vallée.

Bernache du Canada entre Mammoth Hot Spring et Gardiner dans la vallée.

   La Gélinotte huppée.

   La Gélinotte huppée (Bonasa umbellus) est communément appelée perdrix en Amérique du Nord. Il s'agit du gibier à plumes le plus répandu en Amérique du Nord. Son habitat de reproduction est la forêt canadienne et le nord des Etats-Unis incluant l'Alaska. Elle niche au sol dans des taillis, habituellement près de souches ou de troncs d'arbres. On a repéré celle-ci dans la vallée de Lamar.

Gélinotte huppée, gray morphologie, Lamar Valley.

Gélinotte huppée, gray morphologie, Lamar Valley.

   

   Le Cincle d'Amérique.

   Le Cincle d'Amérique (Cinclus mexicanus) est une espèce de passereaux et le seul membre de la famille des cinclidés présent en Amérique du Nord et en Amérique Centrale. Étant un spécialiste des cours d’eau rapides, on ne le retrouve que dans les régions montagneuses de l’ouest du continent. Son mode de vie étroitement associé à l’eau vive, qui gèle beaucoup moins en hiver, lui permet d’être sédentaire même dans le nord de son aire de répartition, ce qui est le cas à Yellowstone.

   Le Cincle d’Amérique se nourrit principalement d’insectes aquatiques à l’état larvaire : trichoptères, éphéméroptères, plécoptères, simulies, tipules, moustiques, libellules. Il capture ses proies dans l’eau en plongeant, en nageant ou aux abords de l’eau en marchant.

Cincle d'Amérique. Gardner river. Le 24 février 2017.
Cincle d'Amérique. Gardner river. Le 24 février 2017.

Cincle d'Amérique. Gardner river. Le 24 février 2017.

   Le Solitaire de Townsend.

   Le Solitaire de Townsend (Myadestes townsendi (Audubon, 1838)) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Turdidae. Répartition: Canada Etats-Unis d'Amérique et Mexique. Il aime un habitat près d'un cours d'eau où il y a des conifères. Il chasse les insectes en se perchant au sommet des arbres pour se lancer sur eux, et les capturer en vol. Il mange aussi des araignées, des petits fruits, des graines de pins, et va fréquenter de petits arbres fruitiers à l'automne. Là aussi je pense que cet oiseau est présent toute l'année à cause des eaux chaudes.

Solitaire de Townsend. Gardner river. Le 24 février 2017.

Solitaire de Townsend. Gardner river. Le 24 février 2017.

   Le Cygne trompette.

   Le Cygne trompette (Cygnus buccinator) est l'une des plus grandes espèce de cygnes originaires d'Amérique du Nord. C'est une espèce qui a failli disparaitre, qui reste menacée et qui fait l'objet de réintroduction, mais dont la première cause de mortalité semble encore être le saturnisme aviaire.

   De loin, ou quand il est jeune, il est souvent confondu avec le Cygne siffleur (Cygnus columbianus). Il se reproduit dans de vastes étangs peu profonds ou sur de larges rivières lentes, dans le nord-ouest et le centre de l'Amérique du Nord, avec une meilleure survie des reproducteurs en Alaska

   C'est un oiseau migrateur qui arrive habituellement dans son aire de reproduction au début du printemps peu après la fonte des glaces, et part en hivernage peu avant les gels. En hiver, il migre vers le sud du Canada et la partie orientale des États du Nord-Ouest des États-Unis. Certains individus ont même été observés assez loin au sud, au-delà de Pagosa Springs (Colorado).

   Dans ses habitats situés les plus au sud, cet oiseau peut rester sédentaire.

   Le nom de cygne trompette vient du cri que l'oiseau pousse et qui évoque le son d'une trompette.

Cygne trompette. Route de Old Faithful. Le 24 février 2017.

Cygne trompette. Route de Old Faithful. Le 24 février 2017.

   Le Roselin à tête grise.

   Le Roselin à tête grise (Leucosticte tephrocotis) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Frigillidés.

   Cet oiseau se reproduit sur les îles de la mer de Béring et dans une large frange côtière de 200 à 300 km longeant l’Alaska, l’ouest du Canada et le nord-ouest des Etats-Unis. Il hiverne à l’intérieur de cette bande et demeure sédentaire dans la plupart des îles de la mer de Béring. Ces oiseaux se comportent en véritables alpinistes, vivant dans la zone des champs de neige et des glaciers. En hiver, ils peuvent se nourrir près des maisons et passer les nuits sur les toits des habitations.

Roselin à tête grise. Hot Faithful. Le 20 février 2017.

Roselin à tête grise. Hot Faithful. Le 20 février 2017.

Près de Gardner river pour photographier les Cincles et le Solitaire de Townsend. Yellowstone. Le 24 février 2017.

Près de Gardner river pour photographier les Cincles et le Solitaire de Townsend. Yellowstone. Le 24 février 2017.

   L'Antilope américaine.

L'antilope d'Amérique est une espèce endémique de l'Amérique du Nord. À l'époque précolombienne, il était très courant de la Saskatchewan au centre du Mexique. On estime à 35 millions le nombre d'individus avant l'arrivée des Blancs. Aujourd'hui, 500 000 pronghorns vivent du sud de l’Alberta et de la Saskatchewan au Canada, à Hidalgo en Basse-Californie et à l'ouest du Sonora au Mexique, en passant par l’ouest des Etats-Unis.

  Elle occupe des milieux naturels très variés : plaines, prairies, milieux semi-désertiques et en montagne, jusqu'à 3 300 mètres d'altitude. En hiver elle redescend dans la vallée ou la plaine pour se nourrir. c'est dans cette vallée près de Gardiner que j'ai pris toutes les photos. On la trouve plus rarement dans les bois clairs de conifères. Aux États-Unis, on la rencontre dans le Grand Bassin, les Montagnes Rocheuses, le plateau de Columbia, le bassin du Wyoming et du Missouri, le plateau du Colorado, les Hautes et les grandes Plaines.

   En hiver, Antilocapra americana est grégaire et se déplace en troupeaux qui peuvent parcourir entre 3,2 et 9,7 km par jour. Ces troupeaux comportent parfois jusqu'à 1 000 individus. Ils se séparent en été en groupes sexués plus restreints. En cas de danger, le pronghorn prévient ses congénères en hérissant la crinière située derrière le cou ainsi que les poils blancs de la croupe. Il peut également avertir d'une menace en secrétant une odeur grâce à ses glandes.

   Antilocapra americana est un animal véloce à la course extrêmement rapide. Il atteint facilement les 74 km/h avec des pointes mesurées à 86,5 km/h sur de courtes distances : il est l'animal le plus rapide du continent américain.

   Certaines migrent sur des centaines de kilomètres à travers les Grandes Plaines, depuis le centre-nord du Montana jusque dans le sud de la Saskatchewan et de l'Alberta.

Grandes plaines en hiver et Antilopes américaines. Près de Gardiner. Le 24 février 2017.
Grandes plaines en hiver et Antilopes américaines. Près de Gardiner. Le 24 février 2017.

Grandes plaines en hiver et Antilopes américaines. Près de Gardiner. Le 24 février 2017.

Antilope américaine. Près de Gardiner. Le 24 février 2017 à l'aube.
Antilope américaine. Près de Gardiner. Le 24 février 2017 à l'aube.

Antilope américaine. Près de Gardiner. Le 24 février 2017 à l'aube.

Photographier l'Antilope américaine. Près de Gardiner. Le 24 février 2017 à l'aube
Photographier l'Antilope américaine. Près de Gardiner. Le 24 février 2017 à l'aube

Photographier l'Antilope américaine. Près de Gardiner. Le 24 février 2017 à l'aube

   Le Cerf mulet.

   Le Cerf mulet, Cerf hémione ou Cerf à queue noire (Odocoileus hemionus) est une espèce de Cervidé qui vit dans les forêts de l'ouest de l'Amérique du Nord ; on en distingue 11 sous-espèces qui occupent des zones forestières américaines et canadiennes de 23° à 60° de latitude, ce qui fait d'eux des animaux résistants à de nombreuses conditions climatiques. Il se distingue du cerf de Virginie par ses bois plus droits

Cerf mulet F. Lamar Valley et Gardiner.
Cerf mulet F. Lamar Valley et Gardiner.

Cerf mulet F. Lamar Valley et Gardiner.

Cerf mulet F. Gardiner.
Cerf mulet F. Gardiner.

Cerf mulet F. Gardiner.

   Le Wapiti.

   Le wapiti ou Cervus canadensis est un mammifère herbivore de la famille des cervidés. Il fait partie des plus grands cervidés du monde avec le sambar mais après l'élan (orignal). Il est presque identique au cerf élaphe d'Europe dont il a longtemps été considéré comme une sous-espèce, mais en 2004, des indices du génome mitochondrial donnent fortement à penser qu'il s'agit de deux espèces distinctes.

   En anglais américain, il est appelé elk, mais ce mot désigne l'élan en anglais britanique, qui est appelé moose aux Etats-Unis et au Canada anglais.

   Son habitat est la forêt et sa lisière. Il se nourrit essentiellement de poacées, de plantes, de feuilles et d'écorces. Son aire de répartition couvre l'Amérique du Nord et l'Asie mais il s'adapte bien dans des pays où il a été introduit comme la Nouvelle-Zélande ou l'Argentine. Cette forte capacité d'adaptation constitue une menace pour les espèces endémiques et les écosystèmes où les wapitis ont été introduits.

   Pouvant atteindre la vitesse de 65 km/h sur de courtes distance, le wapiti est considéré comme un bon nageur et coureur. Il vit en moyenne environ 20 ans et est sensible à un certain nombre de maladies infectieuses, dont certaines peuvent être transmises au bétail. Les mâles ont des bois, qui se développent chaque année. Leur comportement est typique en phase de rut en bramant, adoptant des postures rituelles et combattant les autres mâles rivaux pour établir leur domination.

Wapiti F. et M.
Wapiti F. et M.

Wapiti F. et M.

   L'Elan

   L'animal est appelé élan en Europe et orignal en Amérique du Nord.

   Si l’élan est aujourd’hui le plus grand des cervidés, il a longtemps été dépassé en taille par le cerf Megalocéros Giganteus, qui l’a côtoyé durant la Préhistoire. Tous deux furent chassés et localement exterminés par l’homme ; après avoir survécu à trois glaciations, le mégacéros a totalement disparu, tandis que l’orignal a peu à peu été confiné en zone circumpolaire.

   Alces est le nom scientifique d'une espèce de grand ruminant de la famille des Cervidés appelé communément élan, qui vit en Sibérie, en Scandinavie et en Amérique du Nord où il porte le nom d'orignal. Cet animal, dont les bois sont aplatis en éventail, est le plus grand des cervidés actuels.

   Les spécialistes distinguent plusieurs sous-espèces, deux d'entre elles éventuellement élevées au rang d'espèces dont les noms scientifiques respectifs sont Alces americanus et Alces alces.

   Les élans ou orignaux vivent dans les forêts boréales et les forêts mixtes de feuillus de l’hémisphère nord, sous des climats tempérés à subarctiques.

   Les hivers plus doux minent (ou menacent) l'orignal dans le Minnesota.

   Ces deux élans trouvés par hasard dans une combe enneigée étaient très discrets. Un arrêt pour les toilettes et un inventaire rapide des alentours permirent de les trouver. Ils mangeaient les branches des buissons au milieu desquels ils se trouvaient. 

 

 Elans. Deux individus à Lamar Valley.
 Elans. Deux individus à Lamar Valley.
 Elans. Deux individus à Lamar Valley.

Elans. Deux individus à Lamar Valley.

   Le Mouflon canadien.

   Le mouflon canadien (Ovis canadensis) est une des deux espèces de mouflons d'Amérique du Nord ; l'autre est Ovis dalli, qui inclut le mouflon de Dall et le mouflon de Stone. Il est apparenté au mouflon des neiges.

   Ce mouflon est un ruminant dont le mâle porte de lourdes cornes recourbées en volutes.

   Les mouflons canadiens mangent des herbes et des plantes arbustives, en particulier en automne et en hiver, et ils recherchent les gisements naturels de sel. Ils sont bien adaptés à grimper en terrain pentu où ils cherchent à se protéger des prédateurs tels que coyotes, aigles et pumas. Pas très farouche, il faut regarder sur les pentes environnantes qui longent la route, et parfois ils ne sont pas très éloignés de celle-ci.

Mouflon canadien. Lamar valley.
Mouflon canadien. Lamar valley.
Mouflon canadien. Lamar valley.
Mouflon canadien. Lamar valley.

Mouflon canadien. Lamar valley.

Ambiance d'hiver à Yellowstone.
Ambiance d'hiver à Yellowstone.

Ambiance d'hiver à Yellowstone.

   Les Bisons de yellowstone.

   Le Yellowstone est un sanctuaire pour les bisons, présents depuis la Préhistoire et récemment sauvés de l'extinction. En 1902, on pouvait compter moins de 50 bisons dans le Yellowstone ; il en restait 3 000 en 1998, ils sont aujourd'hui environ 4 000 dans ce parc. Chaque année, environ 90 de ces grands mammifères meurent percutés par des véhicules automobiles.

   Les éleveurs et les propriétaires de ranch de la région redoutent une contamination de leurs troupeaux de bovins par les bisons. La moitié environ des bisons du Yellowstone ont été exposés à la brucellose, une bactérie originaire d’Europe et qui provoque des fausses couches parmi le bétail. Cependant, la maladie cause peu de problème parmi les bisons du Yellowstone et aucun cas de transmission du bison au boeuf n’a été constaté jusqu’à présent. Les services sanitaires (Animal and Plant Health Inspection Service ou APHIS) ont établi que le bison était susceptible d’être à l’origine de l’infection dans le Wyoming et le Dakota, de même que le wapiti serait porteur de la maladie et pourrait la transmettre aux chevaux et au cheptel.

   Afin de prévenir tout déclin des troupeaux, les employés forcent les bisons qui s’aventurent en dehors à retourner à l’intérieur du parc. Pendant l’hiver 1996-1997, 1 079 bisons qui étaient sortis du parc ont dû être abattus pour satisfaire les éleveurs. Les protecteurs des animaux considèrent cette pratique comme cruelle et répètent que le risque de contamination du bétail demeure faible. Ils rappellent également que les terrains de pâture des bisons dans la région se sont réduits au profit de l’élevage. L’APHIS fait valoir que la brucellose peut être éradiquée parmi les animaux du Yellowstone grâce à la vaccination. Cependant, cette méthode se révélant a priori non-viable, les responsables du parc projettent de mettre la harde en quarantaine courant de l'année 2016. En 2015, le parc du Yellowstone a prévu d'abattre 1000 bisons afin de réduire le flux migratoire.

   L'animal est impressionnant, et il est interdit par les gardes de s'approcher à moins de 25 mètres. En hiver il est plus lent et économise son énergie, par contre au printemps il faut se méfier et être plus attentif, car ils défendent farouchement leurs jeunes. 

   Le troupeau de bisons du parc de Yellowstone est divisé en deux sous-troupeaux qui sont principalement isolés l'un de l'autre. Le troupeau de Northern Range, qui compte environ 2300 individus, s'étend de l'entrée du parc nord près de Gardiner, Montana à travers le plateau de Blacktail et dans la vallée de Lamar. Le troupeau de l'intérieur central, qui compte environ 1400 individus, va de la vallée de la rivière Madison à la vallée de Hayden et aux bassins de geyser supérieur et inférieur. 

   Le service des parcs nationaux vise environ 3000 bison comme la taille optimale du troupeau pour le parc. En 2016, la population avait atteint environ 5 500 animaux. Au cours de l'hiver 2016/2017, le service du parc réduira la taille du troupeau d'au moins 900 animaux. Grâce à l'utilisation de chasseurs autorisés et à la capture en direct, le bison sera remis aux tribus amérindiennes pour abattage. 

Nom

   "Bison" dans le parc de Yellowstone sont peut-être plus souvent appelés "buffles" par les visiteurs du parc. Le terme «buffle» est parfois considéré comme un nom propre pour cet animal, car il n'est que relativement éloigné de l'un des deux «vrais buffles», du buffle d'eau asiatique et du buffle africain . Cependant, « bison» est un mot grec signifiant un animal semblable à un boeuf , tandis que le «buffle» était originaire des trappeurs de fourrure français qui appelaient ces bœufs de bêtes massives , ce qui signifie bœuf ou boeuf, donc les deux noms, «bison» et «Buffalo» ont Une signification similaire. Bien que le nom «Bison» soit considéré comme plus scientifiquement correct, en raison de l'utilisation standard, le nom «Buffalo» est également considéré comme correct et est répertorié dans de nombreux dictionnaires comme un nom acceptable pour American Buffalo ou bison. En référence à cet animal, le terme «buffle» date de 1635 en usage nord-américain lorsque le terme a été enregistré pour le mammifère américain. Il a donc une histoire beaucoup plus longue que le terme «bison», qui a été enregistré pour la première fois en 1774. 

 

Histoire

Le bison américain a compté une fois dans les millions, peut-être entre 25 millions et 60 millions par des estimations, et ils étaient peut-être le plus grand grand animal terrestre sur terre. Cependant, à la fin des années 1880, ils avaient été chassés près d'une extinction partout en Amérique du Nord . Il semble que le troupeau de bisons du parc Yellowstone était le dernier troupeau de bisons aux États-Unis et le seul endroit où les bisons n'étaient pas disparus aux États-Unis.  Le troupeau de bisons du parc de Yellowstone est descendu d'une population restante de 23 bisons individuels qui ont survécu à l'abattage massif du 19ème siècle en se cachant dans la vallée du Pélican du parc de Yellowstone. En 1902, un troupeau captif de 21 Bisons Goodnight Plains a été introduit dans le parc puis déplacé à la vallée de Lamar et géré comme bétail jusqu'aux années 1960, alors qu'une politique de régulation naturelle a été adoptée par le parc. 

Habitat

 
   Bull bison dans la région du volcan de boue
 
   Troupeau de bisons à Yellowstone

   Les bisons américains vivent dans les vallées des rivières et dans les prairies et les plaines. Leur habitat typique est des prairies ouvertes ou semi-ouvertes, ainsi que des terres semi-arides et des garrigue. Certains endroits légèrement boisés sont également connus historiquement pour avoir hébergé les bisons. Les bison se répartissent également dans les régions vallonnées ou montagneuses où les pentes ne sont pas raides. Bien que les bisons ne soient pas particulièrement connus sous le nom d'animaux de haute altitude, les membres du troupeau de bisons de Yellowstone Park se trouvent fréquemment à des élévations supérieures à 8 000 pieds (2 400 m) et un troupeau a commencé avec des animaux fondateurs de Yellowstone, le troupeau de bisons, Des plaines autour des Montagnes d'Henry, de l'Utah, ainsi que dans les vallées des montagnes Henry, à une altitude de 10 000 pieds (3 000 m).

Ecologie

   Le parc national de Yellowstone possède de vastes étendues de prairies alpines et de prairies herbeuses et offre un environnement presque optimum pour les bisons américains.

   Les bisons sont de grands animaux de troupe qui défendent vigoureusement leurs jeunes. Le bison américain peut courir jusqu'à 35 miles par heure (55 km / h) et sont surprenants et agiles, en plus de leur force remarquable et de leur tempérament irritable. Les prédateurs d' apex importants qui se trouvent dans le parc national de Yellowstone et qui peuvent menacer les bisons comprennent les ours noirs américains, les ours grizzlis et les loups . D'autres grands mammifères trouvés à Yellowstone comprennent des élans , des originaux , des coyotes , des lynx , des cerfs , des mégères et des moutons de Virginie . Les loups et les ours sont des prédateurs clairement évidents de bison, mais la viande de bison n'est pas un élément majeur de leur alimentation. La pression concurrentielle des autres grands mammifères de pâturage dans le parc de Yellowstone peut également aider à limiter le nombre de bison dans le troupeau, mais cela n'est pas considéré comme ayant eu un effet significatif sur le nombre de bisons. La maladie, y compris divers virus, parasites et brucellose , ont un effet plus important sur la population de bisons. Cependant, une cause commune de décès pour ces bisons c'est la continuation de la chasse par des êtres humains. Cela se produit lorsque beaucoup de bison quittent le parc pendant l'hiver, se dirigent vers le Montana, surtout à travers la vallée de Lamar. À ce moment-là, l'État du Montana a autorisé de grandes chasses aux buffles pour éliminer les animaux, en raison des préoccupations concernant la propagation de la brucellose chez les bovins domestiques locaux.

Ici commence le dernier paragraphe, celui des Bisons de Yellowstone.

Ici commence le dernier paragraphe, celui des Bisons de Yellowstone.

Bisons. L'hiver il est particulièrement difficile de trouver de l'herbages sous la neige.
Bisons. L'hiver il est particulièrement difficile de trouver de l'herbages sous la neige.

Bisons. L'hiver il est particulièrement difficile de trouver de l'herbages sous la neige.

Bisons. Combat pour gagner les faveurs des  femelles.

Bisons. Combat pour gagner les faveurs des femelles.

Bison cherchant sa nourriture sous la neige.
Bison cherchant sa nourriture sous la neige.

Bison cherchant sa nourriture sous la neige.

   Le 22 février 2017. Pour moi même et mon matériel les conditions de prises de vues sont difficiles, mais c'est ce qui donne aux images le caractère hors du commun.

A Old Faithfull dans la tempête de neige pour photographier les bisons dans les conditions de prises de vues difficiles.
A Old Faithfull dans la tempête de neige pour photographier les bisons dans les conditions de prises de vues difficiles.
A Old Faithfull dans la tempête de neige pour photographier les bisons dans les conditions de prises de vues difficiles.

A Old Faithfull dans la tempête de neige pour photographier les bisons dans les conditions de prises de vues difficiles.

Les bisons dans la tempête de neige à Old Faithfull.

Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.
Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.

Bisons aux températures extrêmes de Old Faithful à Yellowstone. Le 22 février 2017.

Yellowstone Lamar valley en hiver.

Yellowstone Lamar valley en hiver.

Bisons. Lamar valley en hiver.

Bisons. Lamar valley en hiver.

Bisons en hiver.
Bisons en hiver.

Bisons en hiver.

Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.
Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.
Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.
Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.
Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.
Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.
Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.
Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.

Bisons plus bas dans la vallée et pour certains traversant la rivière Gardner.

   En conclusion, Yellowstone National Park est surtout réputé pour observer et photographier les animaux dans les conditions de température extrêmement basses, moins 15°c en février avec des précipitations neigeuses journalières, et tout cela dans cette atmosphère de fumées d'eaux chaudes sortant des entrailles de la terre qui se mélange à l'hiver glacé. C'est cette ambiance d'hiver qui donne aux photos des caractères exceptionnels.

    Mais il faut aussi avoir à l'esprit que c'est seulement 15 espèces d'animaux y compris oiseaux que j'ai pu photographier en une semaine, car Il n'y a qu'une seule route ouverte en cette saison pour circuler par nos propres moyens, c'est d'ailleurs autour de cette route que se trouve la plus forte concentration d'animaux en hiver. Il faut aussi avoir à l'esprit que le territoire étant immense, les animaux ne sont pas toujours à proximité de l'objectif, il faut donc faire des efforts de repérages, quelque fois retourner sur les lieux pour avoir un peu plus de chance, et aussi savoir être bredouille.

   Une surprise qui m'a étonnée : L' hiver c'est en principe la meilleure saison pour photographier les loups en liberté, car on peut  supposer que la forte concentration d'animaux autour de la route les sédentariseraient autour du garde manger , eh bien non, en une semaine nous n'avons vu que deux loups et encore avec beaucoup de chance...

Pour compléter le tableau de chasse aux images il faudrait donc monter en Snowcoach vers Old Faithfull (en 4 heures) pour tout d'abord voir et photographier les geysers mais aussi pour espérer mettre dans l'objectif d'autres situations d'observations avec les animaux, notamment  dans une tempête de neige par exemple.... Une nuitée sur place avec réservation plusieurs mois à l'avance est indispensable.

Dernière minute, j'apprends en finissant cet article que le loup blanc femelle observé à Canyon pack pendant la montée à Old Faithfull est mort. c'est triste, mais c'est déjà une performance que ce loup ait vécu tant d'années, en effet, dans la nature extrême l'espérance de vie du loup ne dépasse pas 10 ans.

Commenter cet article